Des tests de diagnostics fiables et sensibles sont essentiels pour tous les programmes de contrôle des MTN, y compris les infections vermineuses.
Tous les parasites ont développé des mécanismes pour se propager vers de nouveaux hôtes individuels, par exemple en pondant des œufs dans les excréments ou l'urine de l'hôte, ou en libérant des phases prélarvaires dans le sang, qui seront ingérées par des vecteurs hématophages. Le diagnostic parasitologique des infections vermineuses est en général effectué par l'identification de cette phase au moyen d'un examen microscopique d'échantillons de sang, d'excrément ou d'urine. Des tests anticorps sont aussi de plus en plus utilisés. Ces approches sont le plus souvent simples d'utilisation, efficaces et économiques et permettent le dépistage à haut débit de populations de grande taille, tout en donnant des résultats suffisants pour détecter les changements dans la prévalence et l'intensité des infections. On sait pourtant qu'ils présentent une faible sensibilité, en particulier avec les infections de faible intensité, un problème d'importance croissante au moment où les programmes approchent de leurs objectifs d'éradication.
Regardez les didacticiels vidéos développés par l'Université de Jimma University en Éthiopie et l'Université de Gand en Belgique, qui fournissent des informations détaillées sur les méthodes traditionnelles et récentes permettant de diagnostiquer et de quantifier les infections dans les selles, y compris la technique Kato-Katz, le comptage des œufs McMaster et la méthode Mini-FLOTAC.